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Nos derniers jours en Equateur

Suite à toutes ces aventures riches en émotions chaudes et froides, nous avions besoin de terminer notre périple en Equateur d’une façon plus cool et détendue…

Otavalo :

Suite à une belle épopée de 12h de transports (bus, trolets, et re-bus) pour rallier Tena à Otavalo, en raison de routes coupées nous forçant à faire un beau détour en repassant encore par Baños, nous sommes arrivés à bon port, prêts à faire quelques emplettes !

Otavalo

Nous n’avons fait que ça d’ailleurs, car notre corps refusait, à ce moment, toute randonnée supplémentaire dans le froid, gardons donc quelques réserves pour Quito… Et profitons du beau marché d’Otavalo ou l’artisanat équatorien abonde (ainsi que l’artisanat bolivien vendu un peu plus cher, mais ça on ne nous l’avouera jamais…).

Notre passage à Otavalo fut donc court mais intense, et si vous voulez apprécier les quelques photos de cette jolie petite ville au marché plein de couleurs, cliquez ici.

Quito :

Nous voilà arrivés dans la capitale de l’Equateur, à priori pas très sûre et pas très intéressante… Et bien ce n’est pas notre avis !

Nous avons passé ici 4 jours superbes, entre les flâneries dans la vieille ville, les apéros sur la magnifique terrasse de notre hostel, l’escalade des tours de la basilique et l’ascension du volcan Pinchicha au dessus de Quito, sans oublier le splendide musée de Guayasamin !

Le premier jour, nous avons pris le TeleferiQo puis marché jusqu’au sommet du volcan Pinchicha. Sans un nuage, sans personne, simplement en compagnie de nos amis les volcans, et les retrouvailles de loin avec le Cotopaxi, une matinée magnifique !

Quito

L’après-midi, nous avons enchainé avec le musée Guayasamin. Grandiose ! La plupart de ses peintures sont le reflet de la souffrance humaine dans les grands conflits de ses derniers siècles (esclavagisme des noirs et des indigènes sud américains, ainsi que les juifs lors de la seconde guerre mondiale), autant dire que c’est très torturé, mais tellement beau ! Toutes ses toiles ne sont bien-sûr pas comme ça, et l’ensemble est une merveille.

Quito

Puis, le reste du temps, nous nous sommes baladés dans la vieille ville, agréable pour déambuler en contemplant les beaux édifices coloniaux, surtout le dimanche où tout le centre est interdit aux voitures. Nous avons d’ailleurs pris à nouveau un peu de hauteur sur Quito en grimpant dans les tours de la Basilica del Voto Nacional, c’est beau mais il ne faut pas avoir le vertige car les normes de sécurité sont… comment dire… absentes.

Quito

Pour les photos de Quito et des alentours, cliquez ici.

Voilà, notre périple dans les Andes se termine ici, d’une très belle façon, dans un petit pays cependant très grand par sa diversité et sa beauté. Nous rejoignons désormais, avec un peu d’excitation et d’impatience, le Venezuela et la mer des Caraïbes !

Hasta luego amigos !

ED de la jungle !

Après toutes ces aventures en montagne depuis quelques mois, il nous fallait à tout prix découvrir la jungle (celva en espagnol). Malheureusement, n’ayant plus beaucoup de temps, nous n’avons pas pu y aller par nos propres moyens et nous avons fait appel à un tour organisé.

Le lendemain de notre exploit du Cotopaxi, nous avons quitté Bastien et Aurélie à Latacunga avec la larme à l’œil (eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin), direction Tena et 6h de bus.  Durant ce voyage, nous sommes repassés par Baños, juste pour nous rappeler nos retrouvailles avec Bastien, Aurélie, Nicolas et Céline et se dire qu’on s’était bien marré et fait beaucoup de choses ensemble (bon courage pour la reprise les p’tits loups).

En moins de 48h, nous sommes passés de 5897m à 520m d’altitude et de -15ºC à +35ºC, très perturbant pour notre organisme ! À notre arrivée à Tena, nous étions exténués !! Mais nous avons trouvé un havre de paix au Résidencial Danubios où nous avons récupéré les forces nécessaires pour trouver notre agence.

Nous avons choisi, payé, essayé nos bottes en caoutchouc (qui ne nous quitteront pas pendant les trois jours), afin d’être prêts à affronter la jungle… Enfin le croyait-on ! On a beau s’imaginer la jungle, il faut le vivre pour le croire. Bon, certes, nous n’avons pas vécu le même périple que notre confrère voyageur Gwen (http://enattendantgodot.free.fr), certainement un peu moins authentique, mais largement suffisant pour avoir une idée.

En la celva

Donc dans la jungle, il fait chaud, très chaud, le soleil tape très fort et en plus de ça, il y règne une humidité proche de 95%, assez difficile à supporter, surtout quand on n’a pas l’habitude. Mais le plus dur, ce sont toutes ces “bêbêtes” qui volent, rampent, sautent, piquent et font un vacarme du tonnerre ! Le premier jour, nous avons marché 6h dans la jungle en suivant notre guide Carlos qui manie la machette avec habileté. Nous découvrons émerveillés la végétation dense, les magnifiques oiseaux, les couleurs stupéfiantes de toutes les fleurs, nous sommes à l’affût du moindre bruit… Pour moi (Elise), je découvre apeurée le nombre impressionnant de toiles d’araignées et de ses occupantes, tous ces gros insectes volants qui font “exprès” de s’arrêter sur moi : horrible ! Mes nerfs ont été mis à rude épreuve et notre balade s’est effectuée au son de tous mes cris de peur, Damien essayant de me rassurer et prenant sur lui (car lui non plus n’est pas fan de tous ces insectes !)

En la celva

Nous avons logé aux très charmantes “Cabañas Suchipakari” dont s’occupent Santiago et Diablo (merci à eux pour leur accueil). Notre chambre était très sympathique bien que déjà occupée par de nombreux cafards et nous ne nous attendions pas à un tel luxe dans la jungle. Nous avions même une douche, bien évidemment froide mais l’eau chaude n’est vraiment pas nécessaire vu la chaleur ! Après une inspection générale du moindre recoin de la chambre, nous étions prêts à nous coucher, enfin il restait tout de même une belle petite “tarantula” (mygale) pleine de poils sur l’oreiller de Damien : un détail ;-) !

Le jour suivant, ce fut une balade en bateau sur le Rio Napo, que je préfère de loin à la marche dans la jungle et beaucoup moins risquée pour moi. Nous avons aussi visité un refuge pour animaux, la majorité issue du marché noir et en piteux états, pauvres ch’tites créatures !! À la fin de cette journée bien agréable, nous nous sommes séparés du reste du groupe qui repartait vers Quito (enfin) et nous sommes rentrés seuls avec Carlos aux Cabañas : petite balade presque privée en barque, très appréciable !

En la celva

Le fait d’être seulement tous les deux nous a permis de passer une soirée très intéressante, car nous étions les seuls clients et nous avons mangé (un délicieux soupé) à la table de Santiago, Maria-José, Diablo et Carlos. Du coup, nous avons parlé de beaucoup de choses : leurs avis sur le refuge des animaux (mitigé car apparemment à but plus lucratif qu’éthique), la construction d’un 3ème aéroport international presqu’en pleine jungle : une aberration (et un lègue de l’ancien président). Nous avons aussi évoqué le sort des communautés indigènes n’ayant pas la vie facile et essayant de résister aux nombreuses compagnies pétrolières et de celles qui se laissent acheter ayant besoin d’écoles, de dispensaires… Bref, nous avons discuté pendant de longues heures, à boire des mojitos, et rien que pour cette soirée, cette excursion valait vraiment la peine !!!

En la celva

Le dernier jour, nous avons commencé par la découverte des plantes médicinales de la jungle. Il y a tout ce qu’il faut dans la nature. C’est incroyable d’avoir une pharmacie tellement plus saine à portée de main ! Puis nous sommes partis chercher de l’or, oui oui de l’or… Verdict : c’est très éprouvant pour le dos, très long, et le résultat n’est pas garanti, par contre on se prend vite au jeu… Peut-être avons nous même espéré trouver un financement pour notre voyage, comme on dit : l’espoir fait vivre ! Finalement, nous sommes rentrés bredouilles, enfin broucouilles, comme on dit dans le bouchonnois.  ;-)

En la celva

Puis nous sommes retournés à Tena en fin d’après-midi, pas mécontents de retrouver le confort de notre hostal sans bêtes !!!!

Pour les photos de la celva, cliquez-ici.

Ne jamais dire jamais

En revenant du Huayna Potosi, il était clair pour moi (Elise) que plus jamais je ne rechausserai les crampons, et pourtant….

Tout a commencé quand nos amis Bastien et Aurélie sont arrivés en Equateur avec l’idée de gravir le volcan Cotopaxi : 5897 mètres (le 2ème plus haut sommet d’Equateur) !!! Pour Damien ce serait l’occasion de finir une ascension, puisque je n’avais pas réussi à atteindre le sommet du Huayna. Mais pour moi ??! Aurélie n’était pas sûre d’elle, mais surtout ne voulait pas empêcher Bastien d’aller en haut (comme moi pour Damien). Du coup, nous nous sommes dit que l’on ferait une cordée de filles. Cela nous permettrait de faire le maximum et de redescendre quand nous serions au bout de nos forces, tout en laissant les « hommes » continuer !!!

Et voilà comment je me suis retrouvée « embarquée » dans cette nouvelle aventure… Bien qu’ayant été consentante et l’instigatrice de cette idée, une fois Aurélie motivée, je n’étais plus du tout sûre de moi… Pendant toutes nos péripéties en Equateur, je n’ai fait que penser au Cotopaxi en me demandant si j’avais assez de courage pour réitérer l’exploit de Bolivie. Après plus de trois mois de voyage et une incroyable fatigue physique, où trouver la force nécessaire pour cette ascension ? Comment faire pour accepter une fois de plus le froid, le manque de sommeil, l’altitude ? Vraiment, cela me paraissait impossible, et pourtant je me suis laissée doucement bercer par mes interrogations, sans pouvoir renoncer, jusqu’au jour fatidique du départ !

Après un essayage plus que fastidieux, pantalons trop petits pour les cuisses de nos skieurs et trop grands pour les filles, des lacets qui cassent, des gants troués ou trop petits (on veut du Eider !!), nous nous sommes dirigés vers le Parc National du Cotopaxi pour 3 jours. Sur le “départ, les sentiments sont partagés entre une grande excitation et beaucoup d’appréhension. Intérieurement, je me disais “ça y est : impossible de faire demi-tour”, il allait falloir que je trouve du courage !

Parque Cotopaxi

Le premier jour nous avons fait une « petite randonnée » d’acclimatation de 6h avec l’ascension du Rumiñahui à 4600 mètres. Mis à part un temps un peu capricieux qui nous a gâché la vue, cette première journée fut agréable et nous avons même eu la chance d’apercevoir un condor (chose très rare dans le parc). Et pourtant, mes jambes étaient déjà bien lourdes, ce qui a fait resurgir mes craintes pour le lendemain.

Parque Cotopaxi

Deuxième jour : montée au refuge. Ce qui devait être le plus simple s’est avéré très difficile. Tout d’abord nous étions très chargés (crampons, piolets, chaussures, vêtements, nourriture en plus de nos sacs), le terrain sablonneux très difficile à appréhender (un pas en avant, trois pas en arrière) et enfin, le vent qui se mêle à la partie avec des bourrasques d’une force terrible… Ces premières foulées sur le volcan n’ont pas été très rassurantes et nous ont rempli de doutes, enfin surtout pour les filles (n’est-ce pas Aurélie ? ;-) ). Après un petit thé pour nous réchauffer, nous avons enfilé nos « tenues de lumière », direction le glacier pour un petit entrainement. Une fois les crampons chaussés, les souvenirs me sont revenus et j’ai commencé à vraiment me demander pourquoi j’étais là ??? Je revoyais ces heures de souffrance durant le Huayna ! J’ai essayé de chasser ces idées, de positiver et de partager ce moment avec les autres, mais le cœur n’y était pas, je n’avais qu’une question en tête : où trouver le courage ?

Volcan Cotopaxi

Après un repas simple mais copieux (les estomacs sont tellement noués qu’il est difficile de manger) nous sommes allés nous coucher vers 18h. J’aime ce moment où tout le monde s’emmitoufle dans son duvet avec ses peurs, ses questions, son appréhension, son envie de réussir, son excitation et surtout en se disant : il faut dormirÀ minuit, réveil difficile, la nuit fut courte et se résume à 1 ou 2 heures de sommeil et pourtant il faut partir !!!

L’ascension commença par 1h15 de montée dans les roches volcaniques, puis nous avons enchaîné par 4h de marche sur le glacier. En fin de compte les cordées étaient mixtes, chacune avec son compagnon (en cas de crise, c’est plus facile pour passer ses nerfs ;-) ).
Nous n’avons pas échangé beaucoup de paroles, chacun se battant avec ses propres démons et essayant de ne pas craquer. Après 5h15 de marche, la délivrance et la récompense du panorama : à couper le souffle ! Malheureusement, à cause d’un gros nuage, nous n’avons pas eu la chance de voir le magnifique cratère, mais le bonheur d’être arrivés jusque là nous submerge tous et pour certains quelques larmes coulent… Nous avons réussi : YES WE CAN !

Volcan Cotopaxi

Pas le temps de s’endormir sur nos lauriers, une petite séance photos pour immortaliser cet instant, un petit coup de génépi (merci Sandra !) et il faut redescendre, de toute façon il fait tellement froid que nous ne pouvons pas nous attarder plus longtemps ! 1h30 plus tard et nous étions déjà au refuge, c’est toujours incroyable de voir à quel point la descente est rapide comparée à la montée. Et pourtant chaque muscle souffre et crie sa douleur jusqu’au dernier pas qui mène au refuge. La joie et la fierté que l’on ressent après une telle aventure sont indescriptibles. Les sentiments s’emmêlent, se bousculent, se sont des minutes de pur bonheur et des moments d’éternité, gravés à jamais dans nos esprits ! Merci encore à Bastien et Aurélie d’avoir partagé cette aventure avec nous et surtout BRAVO ! (vous nous manquez déjà !)

Volcan Cotopaxi

J’étais en meilleure forme physique que lors du Huayna et cela m’a paru dans l’ensemble beaucoup plus facile. Mais je sais que si je n’avais pas eu dans mon entourage des personnes pour m’apprendre le courage et la détermination, je ne serais pas montée. C’est grâce à elles que j’ai trouvé le courage en moi et je leur dédie cette victoire !!!

Elise.

Pour les quelques photos prises avec les doigts congelés, cliquez-ici.

Puerto Lopez : un p’tit air de Tadoussac !!!

Nous voici donc arrivés encore une fois sur les bords du Pacifique, mais cette fois-ci pour une raison bien précise : essayer d’apercevoir les baleines à bosse qui viennent se reproduire dans le golfe.

Puerto Lopez est un petit port de pêche bien agréable, même si le soleil n’est pas trop présent, où pullulent oiseaux en tous genres (frégates, pélicans, fous à pieds bleus et beaucoup d’autres aux noms compliqués).

Puerto Lopez

En nous promenant dans les ruelles du bourg, nous nous faisons accoster par un personnage haut en couleurs qui baragouine deux ou trois mots de français : Wiston Churchill, impossible de savoir si c’est son vrai nom ! :-) En tout cas, Churchill nous propose un tour pour voir les baleines, qu’il sait vendre à merveille. Du coup, nous nous laissons charmer par le bonhomme : vamonos !!

Puerto Lopez

Franchement, nous ne le regretterons pas ! Nous avons fait un tour de 6h de bateau, et en plus de l’observation des baleines, nous avons eu droit à la pêche (sans résultats), au snorkeling et à la dégustation d’un succulent céviché préparé en direct sur le bateau. Le céviché se compose de poisson cru coupé en petits bouts, cuit dans du jus de citron vert, agrémenté d’oignons, de tomates et de poivrons (le tout finement haché) et servi avec des chips de bananes : un vrai régal !!!!

Cette journée fut fantastique. Les baleines étaient au rendez-vous et nous ont vraiment impressionné. Nous les avons vues de vraiment très près (l’une d’entre elle étant passée quasi sous le bateau, à environ 1m). Bon, certes, nous n’avons pas eu la chance d’en voir une sauter, mais nous avons pu suivre un couple avec leur baleineau durant plus d’une heure : un spectacle époustouflant !!!!

Puerto Lopez

Wiston, merci encore !

Pour toutes les photos de Puerto Lopez, cliquez-ici.

PS footballistique : Aller Elder, souris, le Portugal va s’en sortir !

De Riobamba à Cuenca

Être en compagnie de nos ami(e)s nous a forcé à délaisser un peu notre blog afin de profiter d’eux à 100%. Voici en quelques lignes et photos un petit aperçu d’une partie notre épopée équatorienne, faite ensemble, et croyez-nous, nous n’avons pas chaumé !

Riobamba et le Parque Chimborazo :

Nous devions normalement nous rendre à Riobamba pour prendre le train le plus célèbre d’Equateur menant à la “Nariz del Diablo”. Malheureusement, ce train ne part plus de Riobamba et il semble impossible d’obtenir des places sans réservations. Du coup, changement de programme, et puisque c’est le voyage qui veut ça, pas d’inquiétude, nous décidons de partir pour une petite rando dans le parc du Chimborazo (plus haut sommet d’Equateur, volcan culminant à 6384m).

Parque Chimborazo

Cette rando s’avérera être la meilleure chose d’Equateur pour le moment, et sera notre premier test d’altitude pour le Cotopaxi. Réacclimatation oblige, et première fois pour Bast et Auré, nous montons jusqu’à 5000m ! Une journée magnifique, où nous sommes restés presque seuls du matin jusqu’au soir… Et à notre retour, rien de mieux qu’un bon jus sur le marché, un jeu de carte et un bon llapingacho typique.

Parque Chimborazo

Pour les photos de Riobamba et du Parque Chimborazo, cliquez-ici.

Cuenca et le Parque Cajas :

Cuenca est une ville très sympathique où se dresse la majestueuse cathédrale Notre Dame de Gracia et de nombreuses autres églises. Il s’agit de la troisième ville d’Equateur après Guayaquil et Quito. Nous profitons de notre passage ici pour découvrir l’histoire des Panamas (célèbres chapeaux d’origine équatorienne fabriqués en fibre de jeunes pousses de palmier), se rappeler le bon temps de notre jeunesse lors d’une soirée chicha, mais surtout de s’organiser une petite rando dans le Parc National de Cajas à quelques heures de la ville.

Cuenca

À Cajas, nous nous retrouvons à nouveau seuls au monde au milieu de paysages magnifiques. Et cette excursion montagnarde de quelques heures continue et accentue de plus en plus notre motivation pour l’ascension du Cotopaxi qui approche à grands pas, et qui commence à faire stresser les esprits… Mais d’ici là, et avant de monter à 5897m, il nous faut redescendre au niveau de la mer, sur l’océan Pacifique, à Puerto Lopez, pour un séjour hors du commun…

Parque Cajas

Pour les photos de Cuenca, cliquez-ici.

Et pour celles du Parque Cajas, c’est ici que ça se passe.

PS : Suite à la remarque de Bruno et Marie sur le titre de l’article précédent “Un Bruno en Equateur”, une explication s’impose. Pour les non initiés, un “Bruno” désigne notre apéro du jeudi soir où nous nous retrouvons tous entre potes (les Moches), au restaurant du Clocher à Annecy-le-Vieux, et où le patron s’appelle Bruno. D’ailleurs si tu lis ces lignes, nous t’embrassons bien fort !

Un instant d’amitié : un « Bruno » en Equateur

Notre objectif : rejoindre Bastien et Aurélie en Equateur et plus précisément à Baños, petite ville pittoresque animée par ses nombreux visiteurs attirés par les eaux thermales chauffées par le puissant volcan Tungurahua (toujours en activité) qui domine la ville.

Nous avons donc quitté Mancora, direction la frontière Pérou-Equateur, 2h de bus épiques sous la direction d’un chauffard toujours en manque de vitesse : sensations fortes garanties !! Le passage de la frontière s’est relativement bien passé et nous avons tout de suite enchaîné sur un autre bus à destination de Riobamba : 8h.

Equateur

Ce trajet en bus est à compter parmi les pires. En effet, la chaleur était étouffante mais surtout nous avions comme compagnons de voyage toute une famille de cafards cavalant à nos pieds et sur la fenêtre. Du coup, nous avons eu beaucoup de mal à fermer l’œil. Nous avons fini notre périple par un dernier bus nous menant de Riobamba à notre destination : Baños.

Nous n’avions qu’une envie : une bonne douche et un lit. Nous avons posé nos valises à l’Hospedaje Santa Cruz (très sympathique), et quelle ne fut pas notre surprise en découvrant que Bast, Auré, Nico et Céline avaient choisi le même hôtel : le hasard fait bien les choses.

Après des retrouvailles bien matinales, pas le temps de dormir, nous avons filé vers les bains de la Vierge constitués de 3 bassins : un avec de l’eau gelée, un avec une eau chaude et sulfureuse et le dernier où l’eau est à plus de 48 degrés remplie de chlorates, sulfates et magnésium. Très relaxant après notre éprouvant voyage en bus.

Baños

Nous avons terminé la journée par un apéro bien typique de Haute-Savoie : Tome des Bauges et saucisson : un vrai régal ! Et un grand merci à Bast et Auré pour ce petit festin et à Sandra pour le génépi ! Il ne manquait que les habitués mais on avait l’impression d’être au Clocher un jeudi soir ! Les amis vous nous manquez !!!!

Baños

Nous avons passé quelques jours à Baños malgré un temps assez pluvieux et grisâtre. Nous avons fait une petite rando sur les hauteurs de la ville pour espérer apercevoir le volcan mais ce fut peine perdue : nous n’avons vu que des nuages. Nous avons aussi fait la descente en vélo le long des gorges du rio Pastaza, qui passe notamment par l’impressionnante cascade « Pailon del Diablo ».

Baños

Nos prochaines aventures arriveront rapidement, mais en raison de mauvaises connexions et de la présence de Bast et Auré, les articles sont plus longs à s’écrire… ;-)

Pour toutes les photos, cliquez-ici.

PS : Merci à Bast de nous avoir expliquer comment mettre facilement les photos dans le texte… C’est mieux n’est-ce pas ?!